Comment atténuer l’impact de la hausse de l’énergie sur ses charges ?

Alors que les cours du gaz étaient en baisse permanente depuis 2011, la fin de l’année 2021 et le début…

Depuis la reprise économique post-Covid 19, les tensions sur l’offre de gaz n’ont de cesse de s’accentuer. Plusieurs raisons à cela :

Premièrement, la fin d’un hiver 2020 particulièrement froid a enregistré une faiblesse historique du niveau des stocks de l’Europe en gaz liquéfié. La crise sanitaire qui a suivi a, elle, entraîné une chute considérable de la demande en gaz en raison du ralentissement incontestable de l’activité. Or la relance des centrales se veut progressive et plutôt lente. De fait, une revitalisation ardente de l’économie, combinée à l’alerte sur les stocks européens, a engendré un déséquilibre significatif entre offre et demande. Enfin, l’irruption du conflit russo-ukrainien en février a fait naître la menace d’une privation de gaz russe, que celle-ci vienne de Moscou ou de Bruxelles, et a donc nourri une prudence du côté de l’offre pour la ressource. La diminution résultante de l’approvisionnement se révèle particulièrement coûteuse pour l’Europe, qui compte sur la Russie pour 45% de son gaz.


L’Europe ne possédant presqu’aucune ressource propre en la matière demeure particulièrement sensible aux variations du marché. Forte d’une activité nucléaire dynamique, servant 69% de la demande en électricité, la France reste néanmoins attachée au gaz à hauteur de 6,3% pour son énergie  (d’après EDF) et subit le même sort. Concrètement, depuis 2019, malgré leur récent gel par l’État, les tarifs réglementés français du gaz ont crû de plus de 60%. Dans un contexte inflationniste succédant à la crise économique, les entreprises peinent à réduire leurs charges et cette augmentation ne vient que renforcer leurs difficultés.

Face à la situation douloureuse pour les agents économiques, nos fournisseurs œuvrent dans le but de maintenir des prix stables et compétitifs. Conscient des menaces presque concrétisées de pénurie de gaz russe, TotalEnergies vient de s’associer avec QatarEnergy pour développer le plus grand champ de gaz naturel au monde. Cette victoire française, qui fait de TotalEnergies le premier partenaire étranger de ce projet, permet au géant de nouer des liens stratégiques avec une des régions les plus riches en hydrocarbures et d’ainsi s’assurer un approvisionnement fluide dans le futur. Eni s’attèle également à trouver des alternatives pour s’émanciper du gaz russe. Le groupe mise, lui, sur une intensification des exploitations de gaz dans les pays africains et notamment le Congo.
Buyco a négocié avec ces deux fournisseurs de confiance des tarifs préférentiels qui permettent à ses adhérents de ne ressentir que faiblement l’envolée des prix de l’énergie. 

Nb : Sur un plan plus éthique, Total Energies vient de s’allier avec le conglomérat indien Adani Entreprises Limited dans l’objectif de produire un million de tonnes d'hydrogène vert par an d'ici à 2030.

Sources :

Accord entre TotalEnergies et Qatar Energy : Le Qatar signe avec TotalEnergies pour bâtir le plus grand champ gazier (GNL) au monde (latribune.fr)
Développement de la production de GNL au Congo : Eni: va augmenter la production de GNL au Congo-Brazzaville (latribune.fr)
Résumé des causes de la hausse du prix de l’énergie : Pétrole, gaz, électricité... Pourquoi les prix de l'énergie s'envolent (francetvinfo.fr)